Yannick Pirot - Photographe

Le vendredi 14 mai 1965, Charles de Gaulle visite la Maison de la Culture sous la conduite d’André Malraux. Auparavant le chef de l’État avait fait une halte à la station de radioastronomie de Nançay, j’avais 9 ans, un bouquet de muguet à la main, et avec mes camarades de classe, accompagnés par nos instituteurs, nous avions salué le président sur la place du village.

Ce n’est qu’une dizaine d’années plus tard que j’entrai dans cette Maison pour y découvrir la Culture.

Bien sûr, curieuse et ravie de tous les spectacles mais enchantée par la danse. Je me souviens avec bonheur de Blue Lady de Carolyn Carlson sur la musique de René Aubry qui résonna longtemps après chez nous, tout comme la musique de Vincente Pradal : le Llanto por Ignacio Sanchez Mejiass, l’émotion reste aujourd’hui intacte dès les premières notes, peut-être renforcée par le souvenir d’avoir partagé cet excellent moment avec ma fille.

Le grand théâtre accueillit aussi les spectacles musicaux de mes enfants et de mes élèves de l’école d’Auron. Ce furent des moments inoubliables pour tous les participants parce qu’ils étaient le résultat d’un énorme travail collectif tout au long de l’année scolaire où chacun donnait de son mieux. On apprenait le chant, la musique, la danse, la peur et la fierté d’être sur scène et la joie d’être applaudis.

La maison de la Culture c’est aussi pour moi un dimanche de mars 2010, après-midi de cinéma même si le ciel est bleu dehors. Jean-Marc Lalanne est avec nous pour présenter deux films de Jacques Demy : Peau d’Âne et Les parapluies de Cherbourg, je connais déjà ces films mais les revoir et en parler est pour moi un pur bonheur.

Et puis, j’ai pris le chemin du hors les murs sans jamais me perdre. Aujourd’hui j’attends avec grande impatience l’ouverture de notre nouvelle Maison pour encore écarquiller les yeux, rire ou pleurer d’émotion, rencontrer des amis, échanger. Bref, vivre

			Marie-Agnès Le vendredi 14 mai 1965, Charles de Gaulle visite la Maison de la Culture sous la conduite d’André Malraux. Auparavant le chef de l’État avait fait une halte à la station de radioastronomie de Nançay, j’avais 9 ans, un bouquet de muguet à la main, et avec mes camarades de classe, accompagnés par nos instituteurs, nous avions salué le président sur la place du village. Ce n’est qu’une dizaine d’années plus tard que j’entrai dans cette Maison pour y découvrir la Culture. Bien sûr, curieuse et ravie de tous les spectacles mais enchantée par la danse. Je me souviens avec bonheur de Blue Lady de Carolyn Carlson sur la musique de René Aubry qui résonna longtemps après chez nous, tout comme la musique de Vincente Pradal : le Llanto por Ignacio Sanchez Mejiass, l’émotion reste aujourd’hui intacte dès les premières notes, peut-être renforcée par le souvenir d’avoir partagé cet excellent moment avec ma fille. Le grand théâtre accueillit aussi les spectacles musicaux de mes enfants et de mes élèves de l’école d’Auron. Ce furent des moments inoubliables pour tous les participants parce qu’ils étaient le résultat d’un énorme travail collectif tout au long de l’année scolaire où chacun donnait de son mieux. On apprenait le chant, la musique, la danse, la peur et la fierté d’être sur scène et la joie d’être applaudis. La maison de la Culture c’est aussi pour moi un dimanche de mars 2010, après-midi de cinéma même si le ciel est bleu dehors. Jean-Marc Lalanne est avec nous pour présenter deux films de Jacques Demy : Peau d’Âne et Les parapluies de Cherbourg, je connais déjà ces films mais les revoir et en parler est pour moi un pur bonheur. Et puis, j’ai pris le chemin du hors les murs sans jamais me perdre. Aujourd’hui j’attends avec grande impatience l’ouverture de notre nouvelle Maison pour encore écarquiller les yeux, rire ou pleurer d’émotion, rencontrer des amis, échanger. Bref, vivre